C’est avec une grande émotion que la communauté chrétienne de Guipavas s’est retrouvée, dimanche 13 décembre, pour une messe d’action de grâce à l’occasion du départ définitif de la Congrégation des Sœurs de la Sagesse du diocèse de Quimper et Léon.
Nous avons dit au revoir aux trois religieuses qui résidaient sur Guipavas.
Sœur Christiane et Sœur Anna s’en vont rejoindre la maison de retraite de la Chartreuse d’Auray dans Morbihan. Sœur Bernadette, quant à elle, a déjà rejoint la maison mère de Saint-Laurent sur Sèvre (Vendée).
Voici quelques mots sur l’histoire de la congrégation sur Guipavas :
Des souvenirs pour beaucoup
Les filles de la sagesse sont arrivées dans la commune en 1860, à la demande du conseil municipal, une demande appuyée par le curé de l’époque. Leur mission : développer l’éducation des enfants et des jeunes, le soin aux malades et aux pauvres, ainsi que l’action pastorale et sociale. Quand elles sont arrivées, elles ont occupé le manoir presbytéral situé à l’emplacement de la salle Charcot actuelle. En janvier 1 860 il y avait une cinquantaine d’élèves et six mois plus tard elles en accueillaient près de 160 !
En 1884, on construit le bâtiment de l’école Notre-Dame-du-Sacré-Cœur et elles s’y installent avant d’acquérir la maison de la famille Vienne, vaste bâtisse située rue Général-de-Gaulle aujourd’hui transformée en appartements.
Soigner, éduquer, accompagner
C’est dans ce bâtiment qu’elles ont aménagé ce que l’on appelait à l’époque « l’asile ». Beaucoup de Guipavasiens se souviennent d’y avoir fait leurs premiers pas d’élèves.
Même si les sœurs ont cessé d’enseigner à la séparation de l’Église et de l’État, en 1905, elles ont continué à s’investir au niveau social en gérant un orphelinat et en continuant de s’occuper des malades et des pauvres, dans un local qui se trouvait situé juste à côté de l’école du Sacré-Cœur.
« Une présence discrète et fraternelle »
Plus tard, plusieurs d’entre elles ont également exercé la profession d’infirmière. En 1940, elles ont repris l’enseignement mais également la direction de l’école. Au plus fort de l’activité de la communauté à la fin du XIXe siècle, il semble y avoir eu jusqu’à 18 religieuses. À l’époque contemporaine, les sœurs continuaient à assurer : « Une présence discrète et fraternelle », souligne Jeanine Castel, membre de la communauté chrétienne de Guipavas.
Les trois sœurs rendaient régulièrement visite aux personnes âgées des Ehpad ou à domicile, participaient aussi à l’accompagnement des malades à Lourdes et s’investissaient également à l’accueil paroissial et à la sacristie de Tourbian.
C’est avec beaucoup de tristesse et de regrets que nous les voyons partir. Nous leur souhaitons de vivre une retraite active dans leur nouvelle maison
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