Au collège/lycée Sainte-Anne à Brest, les jeunes vivent différents temps forts pendant le temps de l’Avent. Mardi 9 décembre, plus de 180 personnes, élèves et adultes, ont vécu un message de l’Avent, en présence des reliques de Marguerite-Marie Alacoque. « Le père Etienne nous a invité à consoler et surtout à être consolé. Marguerite- Marie a été consolé par le cœur de Jésus, elle a reposé sur son cœur, raconte Cécile Moreau, animatrice en pastorale scolaire. Avec lui, nous n’avons pas besoin de tricher, ou de nous cacher derrière un masque. Dieu nous aime comme nous sommes. L’important c’est de répondre à son appel en trouvant notre place. »
Autre temps fort jeudi 11 décembre, la rencontre avec le frère James Hayes, délégué diocésain à la Pastorale du sport. Auprès des élèves de 5e, puis de 3e, il a témoigné de sa mission d’aumônier lors des Jeux Olympiques de Paris, en 2024. « Le village olympique ressemble à une vraie petite ville. Il y a des salles de loisirs, des boutiques et forcément, des lieux de prière. Toutes les personnes qui sont reçues pendant les jeux olympiques et paralympiques ont des religions différentes. Chrétiens, musulmans, juifs, bouddhistes, hindouistes… Il est important de permettre aux athlètes, entre autres, de continuer leur vie de foi. » Le frère de l’Instruction chrétienne a passé six semaines au sein du Village et y a vécu la « grâce des rencontres ». « Les aumôneries des différentes confessions étaient dans le même bâtiment et symboliquement, nous avions fait le choix d’avoir des salles avec des portes qui communiquent entre elles, pour montrer qu’il y a des liens entre les religions. C’est important de témoigner de cette vie fraternelle inter-religieuse. »
La pastorale scolaire est l’un des exemples du cœur qui veille. « C’est aussi ce qui se passe dans notre établissement. Nous proposons un point d’écoute pour écouter les jeunes et les aimer, les aider à repartir du bon pied, confient Mad et Cécile, animatrices à Sainte-Anne. Car Dieu nous aime tel que nous sommes. Nous n’avons pas besoin de nous cacher derrière un masque. Le Seigneur a dit à Marguerite-Marie que son cœur est là pour nous. Le Seigneur nous aime, donc à nous d’être aimable envers ceux que nous rencontrons. L’important c’est de répondre à son appel, de vivre un cœur à cœur avec Dieu. »