Feuillet réalisé par le service diocésain
R/ Seigneur, viens nous sauver,
Dieu avec nous, Emmanuel,
Seigneur, viens nous sauver,
Viens Seigneur Jésus !
1 – Dans le désert monte un cri,
« Voici qu’Il vient, l’Agneau de Dieu
Aplanissez les chemins
Devant ses pas ! »
2 – La femme vierge a conçu,
Par elle un Fils nous est donné,
Celui qui vient nous sauver :
L’Emmanuel !
3 – Verbe fait chair en nos vies
Pour le salut de tous les hommes,
Tu viens briller dans nos nuits,
Astre d’en Haut !
4 – En revêtant notre chair,
Tu as aimé l’humanité,
Nous t’attendons, ô Jésus,
Maranatha !
Sœur Rita, de la communauté des Josephinas, a passé quinze ans dans le diocèse de Quimper et Léon où elle était avec deux autres sœurs de sa congrégation, sœur Rivanete et
sœur Fernanda. Elle était particulièrement au service de la pastorale des jeunes de Quimper.
Les trois sœurs ont été rappelées au Brésil par leur congrégation en juin 2025.
Elles ont beaucoup marqué le paysage finistérien, devenant des bretonnes brésiliennes !
Où habites-tu maintenant ? Combien êtes-vous ?
J’habite actuellement à Pacatuba, à une trentaine de kilomètres de Fortaleza. Nous sommes trois sœurs dans la communauté. Je suis arrivée ici au mois d’août pour aider la communauté qui porte un projet social auprès d’enfants et de jeunes de 6 à 25 ans.
L’association accueille environ 200 jeunes par semaine et leur propose des activités sportives (volley, futsal), musicales (apprentissage d’un instrument), ainsi que divers jeux et animations.
Quelle est ta nouvelle mission ?
Ma mission ici est d’être une présence auprès de ces enfants et de ces jeunes, et de coordonner, avec mes sœurs de communauté, les activités proposées
par le projet social. J’aide également l’équipe qui accompagne les filles en discernement vocationnel dans la congrégation.
Qu’est-ce que tu découvres ou redécouvres dans ton pays au niveau de la foi ?
Au Brésil, la foi reste un élément central de l’identité des Brésiliens. Même si le catholicisme diminue, il demeure la religion majoritaire (56,6%), suivi par les évangéliques (26,8%). Malgré la sécularisation et la diversité des croyances, Dieu est une présence constante dans la vie quotidienne. « Dieu t’accompagne », « Dieu te bénisse », « Dieu merci », « si Dieu le veut »… ces expressions font partie de notre langage courant. L’animation des messes porte aussi la marque de notre culture, avec beaucoup de participation, de musique et de joie. Les “pardons”, qui durent en moyenne dix jours, sont comme de véritables retraites spirituelles qui nourrissent et renouvellent la foi de beaucoup. Je redécouvre une Église très diverse, riche de ses différences, mais aussi confrontée à de grands défis d’évangélisation. Je demande au Seigneur que nous puissions être fidèles et toujours à l’écoute de sa volonté.
Quel message d’espérance aimerais-tu donner aux Finistériens en ce jubilé de l’espérance ?
Je voudrais dire aux Finistériens de ne pas perdre courage : Dieu continue d’agir au cœur de nos vies, même lorsque tout semble fragile ou incertain. L’espérance n’est pas
naïve ; elle est la force de ceux qui croient que chaque geste d’amour, chaque acte de foi, prépare un monde nouveau. Restons des témoins joyeux, enracinés dans la confiance et ouverts à la surprise de Dieu. Je vous porte dans mon cœur et dans mes prières.