An Aotrou Jezuz a gemere harp war vuez an natur evid rei da intent traou an Neñv : ar parkerier, al labousedigou… Setu ma tigouez an hañv ; marteze en-dezo peb hini ahanom tro da zelled en eun doare all ouz ar pez a zo en dro deom : krouadelez an Aotrou Doue.
Daou dra : da genta gweled pegen kaer eo ar pez en deus stummet an Aotrou, en e garantez. Pegen gallouduz ha mad e rank Doue beza evid beza bet fesonet kement-se ! A-viskoaz e-neus an den greet ar preder-ze. Evel eur bugel hag a zo estlammet dirag eur vleunienn, eur valafenn. Ritm pe doare or buez a hirio a laka alïes-mad an natur pelloc’h ouzom. Na lezom ket or speredou yen da laërez diganeom ar fromm hag ar joa-ze : gweled eo kaer ar bed. Na lezom ket ivez kelou fall ar bed (pe, tostoc’h marteze, kelou fall or buez) da lonka braventez ar bed. Tennom or mad euz an hañv evid degemer ar c’hras-se evel eur prov roet deom a-berz an Aotrou Doue, eur prov a startaio ahanom, deom da zerhel en or sao.
Da eil, soñjom emaom-ni ivez e-barz ar grouidigez, izili anezi. Sonjom ez eo brao en-ije Doue or c’hrouet diwar ar memez dañvez hag ar bed, ha war-eun-dro, eveltañ, libr, ha gouest da gared ! Ni tost dezañ, hag Eñ tost deom ! Bennigom krouer peb tra, ha degemerom ar vuez digantañ hirio a-nevez. Ra zavo diouz an douar, diwar or muzellou, meuleudiou ha trugarez d’an Aotrou evid e vadelez ! Hag eun hañvez laouen da beb hini.
Dans le jardin de Dieu
Le Seigneur Jésus s’appuyait sur les exemples de la nature pour donner à comprendre les choses du Ciel : les champs, les petits oiseaux… Voici l’été ; peut-être chacun d’entre nous aura-t-il l’occasion de regarder de façon nouvelle ce qui nous entoure : la création de Dieu.
Deux choses : tout d’abord, contempler la beauté de ce que le Seigneur, dans son amour, a façonné. Comme il doit être puisant et bon, Celui qui a formé tout cela ! De tout temps, l’homme s’est fait cette réflexion. Comme un enfant qui s’émerveille devant une fleur ou un papillon. Bien souvent, le rythme et le mode de vie d’aujourd’hui éloignent de nous la nature. Ne laissons pas nos esprits froids nous voler cette émotion et cette joie : oui, le monde est beau. Ne laissons pas non plus les mauvaises nouvelles du monde (ou même, plus proches de nous, les mauvaises nouvelles de nos vies) étouffer la beauté du monde. Tirons parti de l’été pour accueillir cette grâce comme un don de la main du Seigneur, un don qui nous affermira, pour que nous tenions debout.
Deuxièmement, pensons que nous sommes nous aussi dans la Création, que nous en sommes membres. Pensons qu’il est beau que Dieu nous ait créés de la même matière que le monde, et, tout à la fois, comme lui, libres, et capables d’aimer ! Nous proches de lui, et lui proche de nous. Bénissons le créateur de toute chose, et accueillons à nouveau la vie, de sa main. Et que lève de la terre, par nos lèvres, la louange et la reconnaissance à Dieu pour sa bonté ! Et bon été à chacun.
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