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Accueil d’un nouveau partenaire par le CCFD-Terre Solidaire

Comme chaque année en Carême, la Bretagne accueille un partenaire du CCFD-Terre Solidaire : il s’agit cette année d’un tchadien, Fortunat Alatarat, président du GRAVE (Groupe de Recherche et d’Animation du Vivre Ensemble).
Dans un pays en proie à la mal-gouvernance et aux conflits, en particulier entre le Nord musulman et le sud chrétien, le GRAVE oeuvre en faveur de la paix en promouvant le dialogue interculturel et interreligieux.
Fortunat Alatarat témoignera le jeudi 23 mars à 20h30 à Guipavas à la salle Jean Monnet lors d’une conférence publique suivie d’un échange ouvert.

Entrée libre

Comment surmonter les préjugés réciproques pour réconcilier les musulmans arabophones et les chrétiens francophones, au Tchad, pays divisé et
marqué par la violence et le sentiment partagé par tous d’un rapport de domination du Nord musulman sur le Sud chrétien ?

C’est ce dont viendra témoigner Fortunat ALATARAT, tchadien catholique engagé dans le dialogue interculturel et interreligieux, à la tête du GRAVE : Groupe de Recherche et d’Animation du Vivre Ensemble. Ce groupe, créé en 2016, est soutenu par le Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement – Terre Solidaire. Comme chaque année en Carême, le CCFD-TS accueille des partenaires qui viennent témoigner des actions qu’ils mènent dans leur pays, au service du développement et de la lutte contre la faim.

Au Tchad, 47 % des habitants sont sous le seuil de pauvreté à cause des violents conflits intercommunautaires et interreligieux, dus à une mauvaise gestion des ressources naturelles, à des problèmes identitaires et à une mauvaise gouvernance politique.
Dans le cadre d’un programme pour la paix, le GRAVE permet de développer la dynamique interreligieuse au Tchad en soutenant de nombreux projets, comme le rapprochement des responsables musulmans et chrétiens et la valorisation du dialogue interreligieux, l’ouverture des uns et des autres à la diversité au sein de la société, la réforme des écoles coraniques et la création d’une université islamique ouverte aux femmes et aux débats de société.