Premier dimanche de Carême, 21 février 2021
Écouter l’appel du Seigneur :
La Création, ce beau désert
Dieu dit encore à Noé et à ses fils : « Voici que moi, j’établis mon alliance avec vous, avec votre descendance après vous, et avec tous les êtres vivants qui sont avec vous : les oiseaux, le bétail, toutes les bêtes de la terre, tout ce qui est sorti de l’arche. Oui, j’établis mon alliance avec vous : aucun être de chair ne sera plus détruit par les eaux du déluge, il n’y aura plus de déluge pour ravager la terre. »
Gn 9,8-11
Contempler le monde
« Ce n’est pas un hasard si dans l’hymne à la création où saint François loue Dieu pour ses créatures, il ajoute ceci : « Loué sois-tu, mon Seigneur, pour ceux qui pardonnent par amour pour Toi ». Tout est lié. Il faut donc une préoccupation pour l’environnement unie à un amour sincère envers les êtres humains, et à un engagement constant pour les problèmes de la société. » Laudato Si’ §91
Chercher un chemin de conversion pour agir avec amour et justice
Entre les bêtes sauvages et les anges, voilà le Christ ramené à l’expérience fondamentale de tout être humain. Entre terre et ciel, comment trouver sa place ? Si le Christ fait l’expérience que la Création semble le « servir » dans le désert de son coeur, il réalise aussi à quel point la violence et l’opposition à la vie sont puissantes. N’ai-je pas à accepter que l’émerveillement devant la Création doit aller de pair avec la lucidité : car, nous dira le Christ, le bon grain et l’ivraie y sont mélangés. À nous de devenir des cultivateurs attentifs et patients.
– Tout est lié, de l’ancienne à la nouvelle Alliance, Dieu nous demeure fidèle. Mais moi, comment, dans ma vie, j’ai conscience d’être relié à ce(ux) qui m’entoure(nt) et comment je nourris et renforce ce lien ?
– Comment je prends personnellement soin de l’environnement, de la « maison commune », de la personne humaine et des liens qui nous unissent ?
– Quel regard avons-nous sur le monde où nous vivons et ce que nous laisserons aux générations à venir ?
Offrir une action de grâce au Seigneur
Aujourd’hui encore, la bonté du Christ réclame que nous aimions. Pas n’importe comment, mais n’importe qui, jusqu’au bout et n’importe quand. La bonté du Seigneur va au malmené, à l’opprimé, à l’exilé. « La bonté du Christ opère avec nous, plus encore elle espère de nous, de chacun quelque chose. »
Madeleine Delbrêl (1904-1964),
Nous autres, gens des rues, Seuil.
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